Bonjour à tous,
Aujourd’hui, on va continuer notre périple à travers l’Ile du Nord.
Mais pour commencer, voici quelques images de Tauranga ou j’ai passé la nuit (car à Matamata, je n’ai pas trouvé de backpackers). Faute de transition entre les hobbits et l’art déco (quoi que, grâce aux guides touristiques qui vantent les deux, c’est tout trouvé).
Ces images donc ont été prise sur le front de mer quelques minutes avant de changer de région. Quatre heures de bus plus tard, me voilà à Napier, dans la région de Hawke’s Bay. Cette région est surtout connue pour produire du vin (fort bon au demeurant). Elle a également, à Gisborne, la particularité d’être le point du globe où on voit le lever du soleil en premier par rapport au reste du monde.
Napier est la deuxième plus grande ville de la région, avec 53000 habitants. Avec Hastings, à 18 kms de là, elles sont surnommées les « villes jumelles » et, réunies forment la 5ème métropole néo-zélandaise. Napier et Hastings sont vantées comme des villes « à l’architecture art déco unique » et autres superlatifs pompeux vus sur des guides comme le Lonely Planet. Unique et bien le mot car si les bâtiments art déco avaient un très beau cachet, ils ont subi deux catastrophes: pour certains, le tremblement de terre de 1935 les avait dégradés ou détruits, mais pour tous, ils ont subi l’urbanisme n’importe comment à la Néo-zélandaise. Pour synthétiser, il y a de quoi rendre un architecte dépressif voire suicidaire. Au choix, soit on a des immeubles magnifiques à fort potentiel, et là le haut de l’immeuble reste authentique alors que le bas, c’est une devanture de commerce des plus laides et souvent avec une couleur pas raccord du tout avec le haut (un crime impossible en France si la façade est classée), soit, en plus, l’immeuble d’à côté à été détruit pour être remplacé par un bâtiment plus moderne et très laid, donnant lieu à un mélange des genre « unique » pour reprendre l’expression du Lonely Planet (dont les auteurs n’ont pas dû aller souvent dans toutes les villes dont ils parlent). Seuls le théâtre, la manufacture de tabac et Criterion (le backpacker où j’ai dormi) ont été épargnés.
Bon, là c’est plus pour la dédicace à ma mère.
Le Criterion Hotel, mon backpacker. Très bien situé en plein centre-ville, plein de charme, décoration « Espagne années 30 art déco », le staff est super sympa. J’y ai rencontré Julie (photographe talentueuse), Christina, Moritz et Lisa, allemands, Anne Marie, hollandaise, Kaitlyn, américaine et Agustina, argentine, un groupe vraiment sympa et intéressant.
Si architecturalement parlant, Napier s’avère en deçà de la publicité qui lui est faite, en revanche l’atout beauté de la ville réside dans le fait que sa plage offre un lever de soleil extraordinaire. Je vous laisse en juger plutôt.
Le deuxième jour, je vais essayer de gommer la mauvaise impression que j’ai eu de l’architecture en allant refaire un tour en ville.
La manufacture de tabac, plus beau bâtiment de la ville.
Amibance rétro
Le théâtre
Ci-dessus, à droite, l’ancienne caserne
Ce très beau bâtiment était un cinéma….maintenant, c’est un kébab.
Ci-dessus, le Central Hotel, ce beau bâtiment rose abrite désormais un club de strip-tease et ce qui est appelé, dans les pays anglo-saxon « salon de massage »
Retour au backpacker où Julie et Christina me font goûter un plat allemand.
Le lendemain, une nouvelle session lever de soleil avec Julie (vu plus haut avec l’appareil photo), Christina, Kaitlyn et Anne Marie.
Ce matin-là, je dis au revoir à Julie et Christina, qui partent pour d’autres aventures De mon côté, je pars dans un village de Hawke’s Bay, prendre en photo le panneau le plus long du monde pour mon père (grâce à qui j’ai pu réaliser mon rêve Néo-zélandais)
En chemin, voici un très beau tag montrant l’humour néo-zélandais
Changement de décor pour un village du nom de Mangaorapa, à 45 minutes de voiture de la ville de Waipukurau, elle-même à une heure de bus de Napier.
Chose amusante: au cas où le panneau ne serait pas assez long (85 caractères, soit le plus long toponyme en alphabet latin du monde, record répertorié au Guinness des records), il est indiqué par un un premier panneau à 500 mètres, puis pile en face.
Nous sommes à Taumatawhakatangihangakoauauotamateaturipukakapikimaungahoronukupokaiwhenuakitanatahu. Alors évitez de prendre votre respiration pour le dire d’un coup (ça ne sert à rien), dites le en détachant les mots (au passage « wh » est une lettre de l’alphabet maori qui se prononce ‘f’, le « g » se prononce « gue », « u » c’est « ou » et le « r » est roulé), soit Taumata whakatangihanga kōauau o tamatea turi pūkaka piki maunga horonuku pōkai whenua ki tānatahu, autrement dit « Le sommet où Tamatea, l’homme aux gros genoux, qui dévalait, avalait et grimpait des montagnes, le marcheur invétéré, joua de sa flûte à un être cher ».
Après m’avoir permis de voir ce panneau, Sharleen et son époux m’emmènent à une marae et une plage à côté du village.
Je quitte Waipukurau pour une dernière soirée à Napier
Cette fois-ci, c’est soirée vin et fromage pour tout public. Anne Marie, Agustina et Kaitlyn se déguisent façon années 30 pour l’occasion et Joel, backpacker canadien que j’ai rencontré à Auckland, a fait une démonstration de sa façon personnelle et originale de jouer de la flûte traveersière, avec son amie qui faisait du poï, une danse maori
Cette soirée sera la dernière à Napier. Le lendemain, je poursuis mon tour.