A l’instant où vous lirez ces lignes, je vivrai mes tous derniers instants en Nouvelle-Zélande.
Lundi, je décollerai d’Auckland direction la France. Ma belle aventure se termine. Quitter ce magnifique pays est un déchirement. Je l’ai appris, quitter un pays qu’on aime, c’est comme une rupture. On quitte une partie de soi, on quitte ce qu’on a peut être vécu de mieux. Mon aventure au pays du long nuage blanc était unique (beaucoup de personnes vivant ou ayant vécu ici diront la même chose).
Je dis un grand merci à tous ceux que j’ai rencontré et avec qui j’ai partagé de bons moments, des kiwis, des étrangers venus s’installer, des backpackers. Vous avez aidé à rendre cette expérience unique.
J’essaierai de revenir le plus tôt possible.
Prenez soin de vous.
When you will read these words, I’ll live my last moments in New-Zélande
Monday, I’ll take off from Auckland to go back to France. My beautiful adventure ends. Leave this magnificent country is huge heartbreak. I learnt it: leave the country we love is like a break-up. We leave a share of ourselves, we leave what, maybe, the best of our life. My experience in Aotearoa was unique (lots of people who have lived or who live here will say the same).
I want to thank all those I met and I shared good moments with. Kiwis, foreigners, backpackers, they helped to make my experience unique.
A l’heure où j’écris ses lignes, je vis mes dernières heures à Auckland. Dans deux jours, j »aurai l’immense douleur de dire au revoir à ce pays que j’aime.
Mes derniers jours ici, j’ai voulu les vivre pleinement.
Après mon tour d’Ile du Nord, à mon arrivée à Auckland, j’étais invité par deux des voyageurs du Coromandel à assister à un spectacle au cabaret Encore à K’Road. Bon repas, et joli spectacle.
Le 3 août, mon colocataire m’a conduit à Piha Beach et Karekare Beach, deux magnifiques plages de sable noir, connues pour être les lieux où a été tournée La Leçon de Piano.
Bref passage à Onehunga, pour quelques photos pour la Onehunga Business Association
Pour ma dernière semaine en Nouvelle-Zélande, je me suis refais une balade à K Road et Ponsonby
Voici l’ArtSpace à K’Road
Lunch au Little Algiers, pour manger de la chorba
Le Chapel Bar à Ponsonby
La Cantine du Torchon, tenue par un aveyronnais de Villefranche-de-Rouergue (parler de certains coins de l’Aveyron quand on est à 20000 kms de la France, c’est assez énorme)
Le Cézanne
Le House of Rugby, à Union Street, tenu par des Français
Retour à Britomart et Queen Street
Vendredi 9, je commençais ma journée par un petit déjeuner français à l’Assiette, sur Britomart
Ensuite, j’ai dit au revoir à mon ancienne équipe de stage
L’après-midi, direction le mont Eden pour une photo souvenir symbolique
Le soir, après mon dernier repas dans un food court (concept à importer en France), je profitais jusque très tard de l’agréable vie nocture d’Auckland.
Le lendemain, j’ai fait un dernier tour au centre-ville.
Ici, l’Église de Scientologie n’est pas une secte, donc elle s’affiche librement
Ici, alors que c’est un pays très religieux et multiconfessionnel, certains dogmes sont détournés (de quoi faire s’étrangler Christine Boutin et compagnie). Par exemple, l’enfer…c’est une pizzéria.
En parlant de fast food, mon dernier Burger Fuel (un fast food qui mérite plus d’être implanté en France que n’importe quel McDo, Quick et autre Burger King)
Ci-dessous la sculpture « Lanschaft » de Derrick Cherrie (sculpture auparavant devant la galerie où j’ai travaillé) a été délocalisée sur le Waterfront
Alors, sans trop me prononcer, je pense qu’il s’agit là aussi d’une secte
Dernière soirée à la House of Rugby
Mon ancien collègue Jeremy et un ami à lui m’ont rejoint pour l’occasion
Ma dernière soirée a fini a une heure bien avancée. Au sortir de la White House, je dis au revoir à la Skytower.
Hier soir, l’émotion était forte, peut être un peu trop forte…
Bon ben, on est bientôt à la fin du voyage. Ceci est l’un des derniers articles du blog.
C’est surtout la deuxième partie des inédits de ma vie à Auckland. Lorsque vous relirez mes articles, vous verrez à quel point ma vie ici a été géniale. Rien ne pourra remplacer une expérience comme celle-là.
Je vais commencer par le jour où je suis allé à l’Eden Park, voir les Bleus finalement pas si ridicules face aux All Blacks
La veille et le jour du match, j’ai passé la soirée avec mes amis voyageurs du Coromandel, respectivement à Chancery Street, puis au Shakespeare Pub.
Je vais continuer par ma visite au zoo d’Auckland, où je verrai le kiwi
Alors comme il était impossible de le prendre en photo (pour des raisons d’éclairage), voici un kiwi.
Au début du mois de juillet, j’ai choisi de me battre contre mon vertige en allant à la Skytower voir la ville depuis le plus haut point d’observation, et manger au restaurant panoramique Orbit.
Peu de temps après, je rencontrai une kiwi de Christchurch de cour passage à Auckland
A Onehunga, j’ai découvert que Rambo, c’était plus ce que c’était
Aujourd’hui, je vais vous montrer ma dernière activité avant mon retour à Auckland. Elles s’inscrit dans mon étape à New Plymouth, il s’agit d’une journée au Mont Taranaki.
Le Mont Taranaki se situe dans le parc national d’Egmont. Il s’agit d’un volcan culminant à 2518 mètres d’altitude. C’est le point culminant de la chaîne de Kaitoke, composée de trois volcans. Sa dernière éruption date de 1755 mais il est toujours considéré comme actif. Ses flancs sont couvert d’une forêt subtropicale. Le parc national, qui inclus les volcans et les forêts, abrite un lac où, par temps clair, la montagne se reflète. La météo changeante fait que l’ascension du sommet est considérée comme dangereuse et nécessite l’accompagnement d’un guide. Comme je suis un chouïa kamikaze, j’ai fait quelques chemins non accompagné, sans équipement et en chaussures de type Converse. Suivez le guide.
Premières marches du premier chemin, c’est parti.
Juste après la première crête, la neige occupe tout le chemin, ma jambe s’enfonce jusqu’au genou et par endroit, elle est très glissante. La montagne semble me dire:
Comme je ne suis pas non plus suicidaire, je l’écoute et rebrousse chemin.
Direction le chemin Veronica Loop, un chemin parfois aussi large que mes deux jambes côte à côte, de la boue, un arbre couché, bref un joli défi en somme.
Après plus de 3 heures de marche et un repas bien mérité, direction le chemin qui va au sommet (tant qu’à faire), le but pour moi étant d’aller au plus près du relais de télécommunication
C’est sur ces images magnifiques que mon tour d’Ile du Nord s’achève. Après une excellente soirée passée en ville, je pars à 7h15 pour Auckland.
Bon, ben mon tour de l’Ile du Nord s’achève presque. Et comme dernière étape, je ne pouvais pas faire mieux que New Plymouth, sans doute ma plus belle destination de ce tour et une des 3 villes que j’ai le plus aimé en Nouvelle-Zélande.
New Plymouth, à deux heures de Wanganui et une heure du mont Taranaki (voir prochain article), est une ville de 53000 habitants (68.000 si on compte tout le district) fondée en 1841.
La ville peut s’enorgueillir de plusieurs atouts: c’est une ville très riche culturellement (musées, galeries, œuvres d’art sont très présents dans la ville), son front de mer est tout simplement sublime (avec une ballade de 6 kms), les paysages sont riches (mer, rivière, montagne), et le mélange des genre niveau architecture rappelle Cuba Street à Wellington.
J’ai passé trois nuits à New Plymouth. Les deux premières nuits, je les ai passé au Egmont Eco YHA. Je ne recommande à aucun prix ce backpacker, à part si vous êtes un moine en retraite ou un dépressif qui pense qu’il y a encore un peu trop d’ambiance de l’hôtel du film Shining. Quasiment personne, tout le monde se couche à 20h, les matelas sont super fins et le lit super dur, les clés ne ferment pas les portes des chambres, l’hôtel se situe à plus de 20 minutes de marche du centre-ville le propriétaire n’est jamais là et, selon les retour de plusieurs personnes, passerait ses nerfs sur les employés, un vrai régal. A l’extrême opposé, l’Ariki Backpacker que je recommande chaleureusement: la manager est adorable et prends le temps de discuter, les chambres sont confortables (pour le même prix que l’affreux YHA cité plus haut), on peut prendre le petit-déjeuner ou boire un coup le soir sur une terrasse qui offre une belle vue et le backpacker est situé en plein centre-ville, à côté de l’I-Site, de bars, de restaurants, de l’arrêt de bus Intercity.
Après cet instant TripAdvisor, une petite visite de la ville s’impose.
La première journée passe vite, vu l’heure a laquelle le bus est arrivé. La soirée sera passée dans un charmant pub. Le lendemain, belle visite de la ville pour commencer.
Première étape pour le petit-déjeuner au Chaos Cafe, LE café que je recommande à New Plymouth: une superbe décoration et une cuisine créative et délicieuse (voir plus loin pour ce dernier point).
Après le centre-ville, je pars visiter le front de mer. Tout d’abord direction le port.
Au niveau du port, la signalisation est quelque peu énigmatique:
Direction le Chaos Cafe pour le déjeuner.
Comme dit plus haut, la cuisine est inventive. En atteste cette Spicy Chicken Bomb. Le principe, dans une galette de kebab ficelée, du poulet et des petits légume dans une sauce douce au début et épicée à la fin (c’est délicieux), et en dessert un gâteau à la violette (c’est divin).
Après un bon repas, retour au front de mer pour la plus longue partie, jusqu’à la rivière.
Au-dessus de la rivière, le Rewa Rewa Bridge, un des plus beaux ponts modernes de Nouvelle-Zélande.
La nature me gratifiera d’un bel arc-en-ciel.
A la fin de la cette deuxième journée à voir pareilles beauté, je me doute pas que le meilleur est à venir, car le lendemain, je pars en escapade à la montagne avant une dernière nuit à New Plymouth….
Aujourd’hui, après avoir quitté shaky/windy Wellington (où la vie est vraiment agréable), je remonte vers Auckland en deux étapes.
La première, plus rapide, m’emmène à Wanganui.
Sur la route, nous nous arrêtons à Palmerston North, où il n’y a pas grand chose à voir, à part le musée du rugby ci-dessous.
Wanganui est une ville de près de 40.000 habitants située à l’embouchure du fleuve Whanganui. Côté culture, elle possède un opéra et une galerie d’art.
Ensuite, il faut avouer qu’il n’y a pas grand chose à voir. Vous allez me dire que vous m’avez connu plus inspiré, je vous répondrai que il y a des endroits qui inspirent et d’autres non.
Le bus Intercity nous dépose à l’endroit le moins flatteur de la ville: une zone industrielle des plus glauques. Après près de dix minutes de marche, la ville prend un visage humain.
Niveau architecture, le centre ville est doté de beaux immeuble d’époque, certains plus authentiques qu’à Napier.
L’Opéra
Le cinéma, construit dans les années 30
A dix minutes de marche du centre, mon backpacker dans cette jolie maison, le Tamara Lodge. J’y ferai connaissance avec une allemande, un suisse, un singapourien et un français, difficile de faire plus international.
En bas de la colline, une attraction peu commune: un tunnel de 200 mètres, menant à un ascenseur qui traverse la colline de bas en haut pour mener à deux postes d’observation.
Ci-dessous, la « skytower » locale : une tour de 31 mètres de haut, avec un colimaçon de 176 marches.
Après une telle montée, un rafraichissement n’est pas de refus. Je recommande le Stellar Bar, le staff est très sympa. Si on ne sait pas quoi choisir comme bière, ils font tester les différentes bières pression (fin de la page de publicité).
Mon escapade à Wanganui est très brève (une nuit) mais comme le dit le panneau ci-dessous, vu dans un restaurant: la joie n’est pas une destination, mais un choix de vie.
Un tour de l’Ile du Nord n’aurait été complet sans un retour à Wellington.
Cette fois-ci, le surnom de la capitale aurait pu changer: au lieu de Windy Wellington, on aurait pu l’appeler Shaky Wellington. En effet, peu après mon arrivée, un tremblement de terre de 6.5 sur l’échelle de Richter a frappé la ville. Dans la nuit qui a suivi, plusieurs répliques ont secoué la ville. Dans ce contexte, mon séjour à la capitale a surtout été focalisé sur le centre-ville (à la basem je comptais faire un tour sur des lieux de tournage du Seigneur des Anneaux). La première étape a été le musée Te Papa pour l’exposition Andy Warhol (que, hélàs, je ne pourrai pas vous montrer car il était interdit de prendre des photos). Ensuite, direction mes quartiers préférés: Courtney Place et Cuba Street pour un tour de cafés, restaurants et boutiques typiques.
Premier arrêt: le Havana Cafe. Deux petites maison entre deux buildings, voilà qui attire l’attention. Dans un très joli cadre, avec une décoration soignée, le Havana propose des mets très fins.
Ensuite, dessert au Fidel’s Cafe, un café original dont la déco, vous l’aurez compris, tourne autour de la révolution cubaine.
Les coiffeurs et les serruriers (ci-dessous) aussi se démarquent.
Le tour se prolonge un plus vers le centre…
…pour un tour de Cable Car
Ma balade se prolonge vers les immeubles gouvernentaux.
Ci-dessous, le ministère des affaires maories et la Court Suprême.
Le Ministère de la Justice
Différence notable avec la France: à Wellington, l’Hippopotamus a de la gueule.
Après une seconde nuit, plus calme, je reprends la route pour de nouvelles aventures…
Aujourd’hui, on va continuer notre périple à travers l’Ile du Nord.
Mais pour commencer, voici quelques images de Tauranga ou j’ai passé la nuit (car à Matamata, je n’ai pas trouvé de backpackers). Faute de transition entre les hobbits et l’art déco (quoi que, grâce aux guides touristiques qui vantent les deux, c’est tout trouvé).
Ces images donc ont été prise sur le front de mer quelques minutes avant de changer de région. Quatre heures de bus plus tard, me voilà à Napier, dans la région de Hawke’s Bay. Cette région est surtout connue pour produire du vin (fort bon au demeurant). Elle a également, à Gisborne, la particularité d’être le point du globe où on voit le lever du soleil en premier par rapport au reste du monde.
Napier est la deuxième plus grande ville de la région, avec 53000 habitants. Avec Hastings, à 18 kms de là, elles sont surnommées les « villes jumelles » et, réunies forment la 5ème métropole néo-zélandaise. Napier et Hastings sont vantées comme des villes « à l’architecture art déco unique » et autres superlatifs pompeux vus sur des guides comme le Lonely Planet. Unique et bien le mot car si les bâtiments art déco avaient un très beau cachet, ils ont subi deux catastrophes: pour certains, le tremblement de terre de 1935 les avait dégradés ou détruits, mais pour tous, ils ont subi l’urbanisme n’importe comment à la Néo-zélandaise. Pour synthétiser, il y a de quoi rendre un architecte dépressif voire suicidaire. Au choix, soit on a des immeubles magnifiques à fort potentiel, et là le haut de l’immeuble reste authentique alors que le bas, c’est une devanture de commerce des plus laides et souvent avec une couleur pas raccord du tout avec le haut (un crime impossible en France si la façade est classée), soit, en plus, l’immeuble d’à côté à été détruit pour être remplacé par un bâtiment plus moderne et très laid, donnant lieu à un mélange des genre « unique » pour reprendre l’expression du Lonely Planet (dont les auteurs n’ont pas dû aller souvent dans toutes les villes dont ils parlent). Seuls le théâtre, la manufacture de tabac et Criterion (le backpacker où j’ai dormi) ont été épargnés.
Bon, là c’est plus pour la dédicace à ma mère.
Le Criterion Hotel, mon backpacker. Très bien situé en plein centre-ville, plein de charme, décoration « Espagne années 30 art déco », le staff est super sympa. J’y ai rencontré Julie (photographe talentueuse), Christina, Moritz et Lisa, allemands, Anne Marie, hollandaise, Kaitlyn, américaine et Agustina, argentine, un groupe vraiment sympa et intéressant.
Si architecturalement parlant, Napier s’avère en deçà de la publicité qui lui est faite, en revanche l’atout beauté de la ville réside dans le fait que sa plage offre un lever de soleil extraordinaire. Je vous laisse en juger plutôt.
Le deuxième jour, je vais essayer de gommer la mauvaise impression que j’ai eu de l’architecture en allant refaire un tour en ville.
La manufacture de tabac, plus beau bâtiment de la ville.
Amibance rétro
Le théâtre
Ci-dessus, à droite, l’ancienne caserne
Ce très beau bâtiment était un cinéma….maintenant, c’est un kébab.
Ci-dessus, le Central Hotel, ce beau bâtiment rose abrite désormais un club de strip-tease et ce qui est appelé, dans les pays anglo-saxon « salon de massage »
Retour au backpacker où Julie et Christina me font goûter un plat allemand.
Le lendemain, une nouvelle session lever de soleil avec Julie (vu plus haut avec l’appareil photo), Christina, Kaitlyn et Anne Marie.
Ce matin-là, je dis au revoir à Julie et Christina, qui partent pour d’autres aventures De mon côté, je pars dans un village de Hawke’s Bay, prendre en photo le panneau le plus long du monde pour mon père (grâce à qui j’ai pu réaliser mon rêve Néo-zélandais)
En chemin, voici un très beau tag montrant l’humour néo-zélandais
Changement de décor pour un village du nom de Mangaorapa, à 45 minutes de voiture de la ville de Waipukurau, elle-même à une heure de bus de Napier.
Chose amusante: au cas où le panneau ne serait pas assez long (85 caractères, soit le plus long toponyme en alphabet latin du monde, record répertorié au Guinness des records), il est indiqué par un un premier panneau à 500 mètres, puis pile en face.
Nous sommes à Taumatawhakatangihangakoauauotamateaturipukakapikimaungahoronukupokaiwhenuakitanatahu. Alors évitez de prendre votre respiration pour le dire d’un coup (ça ne sert à rien), dites le en détachant les mots (au passage « wh » est une lettre de l’alphabet maori qui se prononce ‘f’, le « g » se prononce « gue », « u » c’est « ou » et le « r » est roulé), soit Taumata whakatangihanga kōauau o tamatea turi pūkaka piki maunga horonuku pōkai whenua ki tānatahu, autrement dit « Le sommet où Tamatea, l’homme aux gros genoux, qui dévalait, avalait et grimpait des montagnes, le marcheur invétéré, joua de sa flûte à un être cher ».
Après m’avoir permis de voir ce panneau, Sharleen et son époux m’emmènent à une marae et une plage à côté du village.
Je quitte Waipukurau pour une dernière soirée à Napier
Cette fois-ci, c’est soirée vin et fromage pour tout public. Anne Marie, Agustina et Kaitlyn se déguisent façon années 30 pour l’occasion et Joel, backpacker canadien que j’ai rencontré à Auckland, a fait une démonstration de sa façon personnelle et originale de jouer de la flûte traveersière, avec son amie qui faisait du poï, une danse maori
Cette soirée sera la dernière à Napier. Le lendemain, je poursuis mon tour.
Le monde a changé, je le vois dans l’eau, je le ressens dans la terre, je le sens dans l’air. Beaucoup de ce qui existait jadis est perdu, car aucun de ceux qui vivent aujourd’hui ne s’en souvient.
Aujourd’hui, je vais parler à une catégorie d’entre vous: ceux qui ont vu et/ou lu, et aimé Le Seigneur des Anneaux et/ou Le Hobbit, (et notamment les geeks et les nerds).
Pour ceux dont ce n’est pas le cas, voici quelques bandes-annonces (petite précision: la saga du Hobbit précède celle du Seigneur des Anneaux)
La saga du Hobbit, de JRR Tolkien et, dernièrement mise à l’écran par l’épopée de Peter Jackson, finit 60 ans avant celle du Seigneur des Anneaux.
Ma quête de ce jour était d’aller dans la Comté (Shire dans la version originale), à Hobbitbourg (Hobbiton en VO), à la recherche de l’anneau unique ramené par Bilbon Sacquet (Bilbo Baggins en VO) lors de sa quête à Erebor (Lonely Mountain en VO), volé à Gollum. L’anneau de pouvoir qui contrôle tous les autres, l’arme ultime de Sauron.
Un Anneau pour les gouverner tous, un Anneau pour les trouver Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier.
Ma quête m’emmène donc dans un charmant petit village, du côté de Matamata.
Un village composé de 80 trous de hobbits. Ces trous sont quasiment à la même échelle que dans le film, est le rendu est hallucinant. Lors de cette quête, j’aurai le plaisir de voir Bag End – la maison de Bilbo – mais aussi celle de Sam (le compagnon de Frodo), et boire une bière à la taverne des hobbits.
A propos des hobbits: Les hobbits vivent de la culture de leur terre dans les quatre régions de la Comté depuis plusieurs centaines d’années, satisfaits d’ignorer, et d’être ignorés du monde des grandes gens. Pas connus pour être de grands guerriers et comptant pas parmi les plus sages. Il est de notoriété publique que la véritable passion des hobbits est la boustiffaille. Réputation injuste, car il ont développé un intérêt dans le brassage de la bière et de l’herbe à pipe. Mais ce qui leur tient à cœur, c’est la paix, la tranquilité et une terre bien cultivée.
Et comme les choses sont faites pour durer dans la Comté, je vous emmène à l’aventure partager la vie de ceux que l’on surnomme également semi-hommes.
Et comme dans la comté, tout est fait pour durer, voici un panneau à l’image de la hobbit way of life
Au début, je parlais des nerds, je vais faire un petit clin d’œil en reliant les nerds et les hobbits, et contrairement aux clichés, ils sont plutôt cools (attention, c’est en anglais)
Alors aujourd’hui, je dois vous avouer que c’est pas l’allégresse qui m’étouffe.
C’est avec un pincement au coeur que je vis mes derniers instants dans le plus beau pays du monde. Dans deux semaines, je remonte le temps, change de saison et dis au revoir à l’état d’esprit cool et décontracté de la Nouvelle-Zélande pour vous rejoindre.
Alors pour me consoler, pendant 15 jours, j’ai fait un tour de l’Ile du Nord, sous forme de grande boucle. Et pour point de départ, j’ai choisi un endroit que j’avais adoré: Bay of Islands. Sauf que cette fois, pas de dauphins et d’îles, direction la pointe Nord de l’Ile du Nord, à trois heures de bus de là.
Pour ce faire, je vais retrouver le joli village de Paihia, comme en Avril dernier.
Le bus partant à 7h15, voici le spectacle qui m’est donné le matin
Première étape, une maison qui est l’un des plus vieux bâtiments de Nouvelle-Zélande, non loin de Kerikeri.
Ensuite, escale à Taupo Bay (non, rien à voir avec la ville et le lac Taupo)
Nous partons ensuite vers une forêt de Kauris anciens
Ci-dessus du matériel utilisé dans le temps pour couper les arbres.
Après ce tour rapide, nous gagnons le but de notre tour: Cape Reinga, la limite Nord de l’ile du Nord. Rien au-delà. Il s’agit du point où la mer de Tasman et l’Océan Pacifique se rejoignent offrant le plus beau spectacle que l’Ile du Nord ne m’avait offert jusqu’alors.
Notre prochaine étape nous entraine sur la plus longue plage du pays, 90 miles beach, avec un arrêt en bas de dunes plus hautes que le Pyla en France, pour une descente en sandboard (le principe est simple: du haut de la dune, on glisse sur une planche de bodyboard à plat ventre avec nos pieds comme freins).
Un dernier arrêt au fish and chips, et nous voilà reparti à Paihia.
Le lendemain, petite balade en ville pour prendre quelques photos et dire au revoir à ce coin de paradis, à quelques semaines de quitter les mouettes pour les pigeons, les kiwis pour les coqs.
Le tour de l’Ile du Nord continue quelques jours après.