Séjour dans l’île du Sud, quatrième chapitre: Wanaka

Kia Ora mes grenouilles.

Tout d’abord, veuillez m’excuser de ce retard pour le nouvel article. Pour des raisons indépendantes de ma volonté, mais plutôt de celle de mon colocataire et de la compagnie de téléphone, je n’ai pas eu internet pendant près d’une semaine.

Aujourd’hui, l’étape du jour nous rapproche de Queenstown et nous entraîne à Wanaka.

Située au sud du lac du même nom (c’est pour cela que la ville porte son nom), Wanaka est une ville de 5000 habitants, dont la population a augmenté de 50% en 10 ans en raison de l’augmentation du nombre de retraités venus s’y installer, et aussi de celle de l’industrie du tourisme.

Les premiers européens sont venus s’installer en 1853, durant la ruée vers l’or. Son succès touristique est dû à la beauté des paysages, le climat tempéré et l’accès à la montagne et au lac.

Pour partir à Wanaka depuis Mount Cook,nous passons par Twizel puis c’est parti pour 3h de bus, au cours desquelles les yeux se posent sur les magnifiques paysages que voici

Arrivé à Wanaka, petit tour de la ville. Ci-dessous une fresque retraçant différents évènements depuis la création de la ville jusqu’à nos jours. Mon attention se porte, comme par hasard, sur l’année 1982.

Le lac Wanaka

Wanaka est entourée par les monts Roys Peak, Mount Iron, Mount Grand et Pisa Range, qui peuvent être escaladés. L’étape du jour, comme pour Mount Cook, fera l’objet d’une randonnée. Cette fois-ci, je prendrai le chemin du Mont Iron. Au terme d’une heure et demie de grimpette, ce chemin mène au sommet avec un point de vue imprenable sur les cours et les montagnes environnantes.

 

Mon escale sera aussi courte qu’à Mount Cook (une nuit, un jour) et se fera au Matterhorn South (je fais un peu de pub au passage pour le meilleur backpacker de mon séjour).

Au Matterhorn, on trouve notamment une table faite de skis et de planche de snowboard

Séjour dans l’île du Sud, troisième chapitre: randonnée au Mont Cook

Kia Ora les grenouilles.
Aujourd’hui, pour contraster avec le début des belles températures affichées en France, je vous emmène en montagne.

Après un séjour à Christchurch, notre escapade nous fait changer de province. Direction l’Otago pour trois destinations. La première d’entre elles est le plus haut sommet de Nouvelle-Zélande (et 37ème plus haut sommet du monde, 3755m au sommet)) : l’Aoraki, ou en anglais Mount Cook situé dans la chaîne des Alpes du Sud.

Il faudra cinq heures de route depuis Christchurch, et passer par le petit village de Twizell, pour aller au Mont Cook. Sur la route, nous avons eu la chance d’apercevoir les magnifiques lacs Tekapo et Pukaki.

L’activité principale, une fois arrivé à Mount Cook Village: la randonnée, la balade en hélicoptère ou l’escalade. Je ne suis pas cadre supérieur, ni suicidaire donc mon choix s’est reporté sur la randonnée. Et pour les randonnées, il y a le choix. Le mien se portera sur Hooker’s Bay Track, un chemin au pied du glacier Hooker.  Lors de cette randonnée où j’aurai l’occasion de sympathiser avec une touriste américaine, nous sommes prévenus d’une avalanche à quelques kilomètres de là. La prudence sera donc de mise. Quatre heures de marche au total et 12 kilomètres, deux ponts suspendus à traverser (pour l’occasion j’affronterai mon vertige), des rochers en travers du chemin, mais le final en vaut la chandelle: un lac où flottent d’énormes cubes de glace détachés des glaciers. Maintenant, à vous de vous en mettre plein les yeux.

 

 

 

 

Fier comme Artaban, je venais de finir 4 heures de marche

Séjour dans l’île du Sud, deuxième chapitre: Akaroa, the frog and the dolphins

Kia Ora mes petites grenouilles!

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un petit village situé à 82 kms de Christchurch (d’ailleurs, j’y suis allé durant mon séjour à Christchurch): Akaroa.

Akaroa, qui veut dire « long port » en Maori, est un village de 700 habitants. Pour y aller, l’Akaroa Shuttle (un petit bus) fait la liaison depuis Christchurch, en passant par le petit village de Little River, niché aux pieds de monts.

Lorsqu’on arrive sur les hauteurs d’Akaroa, la vue depuis la route est grandiose, jugez-en plutôt avec ces photos de la baie.

D’abord colonie britannique puis française (cédée par l’Angleterre) en 1840 sous , Akaroa a gardé une architecture coloniale, mais aussi beaucoup de noms français, c’est d’ailleurs l’endroit le plus frenchie, le plus frog de Nouvelle-Zélande.

 

Mais Akaroa, c’est aussi (et c’est le but, je l’avoue, de mon escapade dans ce village) une baie magnifique avec de très belle grottes et une vie sauvage variée: en outre, on y voit des phoques, des pingouins et des dauphins. Ces derniers seront assez timides ce jour là en raison de plusieurs excursions sur la baie, week-end de Pâques oblige, mais aussi à cause d’un gros bourrin en jet ski qui n’a pas aidé les dauphins à vouloir côtoyer les bateaux. C’est partie pour un tour en bateau, et en image.

 

PS: Merci Sandra pour les photos du dauphin et des phoques

Séjour dans l’île du Sud, premier chapitre: Christchurch ville meurtrie

4 Septembre 2010, 4h35 du matin heure locale, la terre gronde dans la province de Canterbury. Un séisme d’une magnitude de 7.1 sur l’échelle de Richter frappe la ville de Darfield, l’épicentre, à 40 kms de Christchurch. La deuxième ville de Nouvelle-Zélande est gravement endommagée. Ce sera le début d’une longue série de répiliques qui durera jusqu’en 2012, avec un pic le 22 février 2011. Ce jour-là, 185 personnes trouveront la mort dans un séisme d’une magnitude de 6.3. Aujourd’hui encore, la ville est meurtrie. Une partie de la population, traumatisée, a préféré partir. Christchurch sera le point de départ d’un séjour de huit jours dans l’île du Sud, la plus sauvage des deux îles principales de Nouvelle-Zélande.

Vendredi 29 mars, mon avion se pose à l’aéroport de Christchurch. Après une demie journée à Akaroa, à 72 kms de là (voir prochain article), j’ai visité la ville. Aucune image vue à la télévision, aucune photo ne peut montrer ceux que l’on ressent face à l’étendue des dégâts. C’est tout un pan du patrimoine qui est partiellement ou totalement détruit. Pour montrer cette triste réalité, j’ai choisi de ne pas masquer les échafaudages lorsque j’ai photographié les édifices touchés.

Christchurch a connu sa première population au XIIIème siècle, des tribus de chasseur de moa, un oiseau qui a disparu depuis. En 1840, les Anglais se sont installés. La ville a hérité de cette colonisation, que ce soit au niveau de la religion (l’anglicanisme est la première religion) que du style des maisons, des instituts académiques, du jardin botanique ou encore de quelques institutions.

Allez, pour le cliché, un bus à impériale rouge

Ci-dessous, la prestigieuse Christchurch High School, de renommée internationale

Une église anglicane

 

 Une galerie d’art

Le patrimoine historique cotoie des immeubles plus modernes, comme la Christchurch Gallery of Art

Ou la mairie

Dans les immanquables, il y a le Canterbury Museum…

…les immenses Botanic Gardens

… enfin, pour prendre de la hauteur, le téléphérique permet d’aller sur la montagne admirer la vue.

Mieux qu’une carte….

Petit coucher de soleil pour finir. Prochaine étape: Akaroa